Entrave à l’IVG

Alors que l’interruption volontaire de grossesse est autorisée depuis la loi Veil du 17 janvier 1975, des femmes rencontrent encore des obstacles pour faire valoir ce droit.

On leur fait la morale, on leur reproche de mal prendre leur contraceptif, on les bouscule psychologiquement. Trois expériences d’interruption volontaire de grossesse (IVG) à la limite du déni de droit.

« Je suis coincée dans cette position humiliante avec ce type qui m’insulte dans sa blouse blanche, fort de son savoir »

Après un oubli de pilule, Marie tombe enceinte et a recours une première fois à l’IVG. Quelques années plus tard, le scénario se reproduit. Peu après son avortement, elle est prise de violentes douleurs au bas-ventre et se rend chez un gynécologue qui la culpabilise à l’extrême. Marie explose, se lève, lui hurle dessus et part. « Je suis très en colère parce que ce type est raciste et visiblement sexiste. […] Vingt ans plus tard, je suis toujours en colère. […] Malgré tout, quelque part, j’ai remis en cause la parole divine des médecins.« 

 

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